Sénégal basse et haute Casamance
Le Sénégal est un pays d'Afrique de l' Ouest, au sud du fleuve Sénégal
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Basse Casamance
Au Sud, la Gambie et la verte Casamance
La
Gambie
. Cette mince langue de
terre anglophone
qui coupe sans vergogne le Sénégal en deux, dans sa partie méridionale,est un pur caprice du
dépeçage colonial
.
Ce minuscule pays était devenu la poche de contrebande de toute l'Afrique de l'Ouest. Mais le putsch raté de 1981 et l'intervention militaire des Sénégalais sont venus y compromettre un fructueux trafic.
La création d'une
confédération sénégambienne
, établissant l'union économique et douanière, devrait aboutir tôt ou tard à l'annexion pure et simple de la
Gambie
. Fichée comme une grosse épine dans le talon du Sénégal, cette petite république n'en continue pas moins à séparer de leurs compatriotes les habitants du sud du pays : ces fameux
Diolas de Casamance
.
C'est le Sénégal de la forêt et des marigots. L'épaisse feuillée des arbres s'illumine du vert tendre des rizières, dans les clairières de bas-fond.
Ici, plus de baobabs aux troncs creux, mais des rôniers ébouriffés, frayant avec d'impressionnants fromagers aux racines coulées comme de la lave. On y entend le chant des femmes repiquant le riz et le choc des pilons écrasant le grain dans les cases d'argile rousse. Ici bat encore le tam-tam du pays des fétiches. Résonne-t-il pour préparer les fêtes de la
circoncision
? Ou annonce-t-il ces imposantes funérailles pendant lesquelles seront immolés des troupeaux entiers de bœufs, le vin de palme coulant à flots?
Sans castes ni esclaves, les
Diolas
ont toujours vécu au sein de clans indépendants, où les chefs de village ne jouent qu"un rôle honorifique. L'autorité réelle est détenue par une assemblée des anciens qui se rèunit pour dèbattre dans les bois sacrès.
Le riz, or blanc
le
riz
, cultivé depuis très longtemps au
Sénégal
, revêt une importance quasi sacrée pour les
Diolas
. Il constitue la base de leur nourriture. Il est aussi un témoignage de richesse, un bien suprême qu'on garde pour soi. D'accord pour vendre les fruits et les poissons. Le
riz
, lui, se conserve dans le grenier; il y reçoit les fumées du fourneau, qui passent à travers les branchages du plafond et lui assurent une conservation infinie. Il constitue un capital pour les garçons, une dot pour les filles. Et sa récolte est prétexte à des fêtes aussi joyeuses que superbes.
L'ondée ne crée pas le miracle !
Image de rêve au Sénégal : il pleut sur la verte
Casamance
Mais l'image bucolique de ce paysan qui s'abrite sous une feuille de palmier ne saurait faire oublier la réalité. Touché lui aussi par les ravages de la sécheresse, le
pays diola
se vide peu à peu de ses forces vitales, et bien des champs aquatiques gagnés sur la mangrove sont déjà redevenus le domaine des palétuviers.
La culture du riz, à laquelle se sont voués les
Diolas
, ne s'avère que peu rentable, et ils commencent à s'orienter vers une production de maïs et de fruits.
Les Diolas et leurs sous-groupes :
Bliss
,
Diamats
,
Floups
,
Bayots
,
Diou-gouts
, etc., constituent la principale
ethnie de la Casamance
.
ils demeurent très attachés à leurs
coutumes animistes
, même si une petite partie d'entre eux subit l'influence de l'
islam
.
A l'orée du bois sacré, ils permettent parfois aux profanes d'assister à leurs fêtes, danses et cérémonies ancestrales, fréquentes en amont du
fleuve Casamance
; C'est un des grands attraits de la région.
A leur tête, les villages conservent un conseil des anciens. Il prend toutes les décisions concernant la vie de la communauté et sert d'intermédiaire avec les puissances surnaturelles. Il ne jouit d'aucune existence officielle, mais exerce une influence occulte sans limites.
Au mieux, la population accueille avec indifférence les lois édictées par le pouvoir central.
Profondément croyants, les
Diolas
sont aussi très jaloux de leur liberté.
Rites initiatiques
Ils sont encore d'actualité dans toutes les
communautés animistes d' Afrique
, où ils constituent le pivot de la vie sociale. Au Sénégal, ce sont surtout le
Pays bassari
et la
Casamance
, notamment autour de
Oussouye
et
Abéné
, qui sont concernés.
L'
initiation
, qui répond à des
rites
aussi anciens que rigoureux, s'adresse aux adolescents, les garçons toujours, les filles parfois.
Elle a pour but de leur révéler certains mystères, de les situer par rapport à la nature, à la société, à leur sexe, de leur donner un nouveau nom, de les faire passer de l'enfance à l'âge adulte, par l'enseignement, mais aussi par diverses épreuves physiques et morales. Ce qui se déroule alors dans la brousse demeure secret.
haut de page
Haute Casamance
Diouloulou
♦
Diouloulou
ouvre le chemin des plages quand on vient de
Ziguinchor
.
♦
Baïla
collectionne les cases ovales autour de sa mosquée.
♦
Tobor
oscille entre les palétuviers de ses marécages et les grands arbres de la
forêt des Kalounayes
.
♦
Bignona
prospère gentiment au soleil, en vendant de jolies poteries sur son marché.
♦
Saint-Georges
, dont l'arrière-pays semble regorger de tous les fruits de la Création.
► Au Nord C'est la
Casamance
la plus sauvage.
C'est royaume des pêcheurs qui peuvent lancer leur ligne dans les vagues. l'océan est surpeuplé de raies, de courbines, de capitaines, d' ombrines: des poissons de 5 à 50 kilos, et des
barracudas
Entre
Abéné
et la
presqu' île aux Oiseaux
, qu'on rejoint par les bolongs. il y a 30 km de plages ininterrompues. Elles sont ourlées par les
filaos
, parfois ombragées par les
fromagers
.
Le pays des reines
La
Casamance
aime les femmes de caractère.
Ainsi la
reine Aline Sitouë
, qui a marqué l'histoire commune des
Sénégalais
et des
Français
. Elle fut à l'origine d'une insurrection contre le
gouvernement colonial
. En 1942, ce dernier avait décider de réquisitionner les récoltes de
Casamance
, pour approvisionner le nord du pays.
Aline Sitoé Diatta
, jeune souveraine de
Kabrousse
, s'y opposa, encourageant partout la révolte. Elle fut finalement arrêtée et déportée à
Tombouctou
(Mali).
Plus paisible, fut la
Sebeth
, reine des
Floups
. De taille moyenne, mais de maintien altier, elle était célèbre pour les nombreuses audiences, teintées de magie, qu'elle accordait près de
Oussouye
, aussi bien à ses sujets qu'aux voyageurs inconnus d'elle. Pour sa simplicité aussi, puisqu'elle trônait dans une modeste case et participait quotidiennement aux travaux exigés par les rizières.
les Diolas ont toujours défendu leurs coutumes
A l'abri de ces bois, les
Diolas
ont toujours défendu leurs coutumes contre la loi et réagi avec vigueur contre tous ceux qui ont voulu leur en imposer :
cavaliers mandingues
, prosélytes de l'islam venus du Mali,
missionnaires chrétiens
, armée et
administration française
sous la
colonisation
, tutelle dakaroise aujourd'hui imposée par les gens du Nord,
Toucouleurs
ou
Wolofs
.
Mais derrière le particularisme affirmé de ce peuple et l'image bucolique que se font les touristes de la
Casamance
, se cachent de plus dures réalités.
Fatigués de manier le
«kayendo»
, cette lourde pelle de bois en forme de rame, les jeunes
Diolas
commencent à émigrer à leur tour vers
Dakar
.
Les jeunes filles préfèrent se faire embaucher comme bonnes à tout faire dans la capitale plutôt que de rester courbées huit heures durant à repiquer le riz dans l'eau saumâtre.
peuple Bassaris
Cheveux tressés et emperlés parés de coquillages,d'
étuis péniens
et de petits pagnes, les
Bassaris
se préparent à fêter les génies de la nature.
Environ trois mille, ces animistes qui se disent
« fils du Caméléon »
vivent en clans sur les contreforts escarpés du
Fouta-Djalon
, à la frontière guinéenne.
Toniaguis
et
Bassaris
, deux petites ethnies cousines qui perpétuent un mode le vie animiste et traditionnel.
Le Niokolo-Koba
Le plus important parc du Sénégal (plus de neuf cent mille hectares),au sud-est du pays. Il n'a pas la splendeur des
parcs de Tanzanie
, ni la réputation de ceux du
Kenya
, mais il pourrait représenter un immense espoir pour la protection d espèces en voie de disparition comme les éléphants, si des mesures réalistes étaient prises.
Faute d'éléphants, on peut tenter d'apercevoir lions, léopards, buffles, lycaons, élans de Derby... Les animaux sont présents, leurs traces évidentes. Pourtant, il n'est pas facile de les photographier, surtout aux heures les plus chaudes de la journée.
Ils ne sont pas tous aussi cabotins que les familles de phacochères ou les gazelles qui traversent les pistes, les hippopotames qui font des gerbes d'eau, et les hordes de cinocéphales qui jouent de la batterie.
DIRECTION DES PARCS NATIONAUX
B.P. 5135 - Dakar - Fann
Tél (221) 832 23 09
Fax (221) 832 23 11
Email : dpn@sentoo.sn
Elinkine
Ancré au fond de l'estuaire et au carrefour de plusieurs voies fluviales,
Elinkine
est au point de départ de superbes excursions en pirogue. A la fois peuplé de
Diolas
, animistes ou catholiques, et de
Niominkas
, qui eux sont musulmans, ce village paisible partage ses occupations entre l'agriculture, la pêche et la navigation. de l'embarcadère, on part vers les
rizières de Niomoun
, sur la rive droite du fleuve. Vers la pointe.
L'île de Karabane
A l'embouchure du fleuve, l'
île de Karabane
, premier comptoir français de
Casamance
, apparaît irréelle avec les ruines fantomatiques de son fort, son église curieusement bretonne, son cimetière catholique où le capitaine
Protêt
, fondateur de Dakar, repose parmi ses hommes; selon ses souhaits, il a été enterré debout, face au rivage où il se battit farouchement contre les
Diolas
.
Karabane
fut,au XIX
ieme
siècle, une ville administrative de premier plan, pleine de la rumeur des cabarets et du pas cadencé des soldats français.
Karabane
possède des plages somptueuses et quasiment ignorées.
Ziguinchor
Ziguinchor
, près de 100 000 habitants. chef-lieu de région et siège de l'évéché, est la ville la plus importante de
Casamance
.
Dès le XVII
ieme
siècle, sous l'impulsion d'un certain
Gonçalo Gamboa Ayala
, les Portugais en avait fait une des plaques tournantes de la
traite négrière
.
A proximité de la forêt guinéenne, elle s'étire le long du fleuve, à l'origine de sa vocation commerciale. Riz et arachide, fruits et légumes, poisson et coton transitent par son port.
♦ Entre le fleuve et les avenues Emile-Badiane, Bachir et du Docteur-Gabriel, quelques belles demeures et monuments d'hier méritent un coup d'oeil comme la Trésorerie générale, le palais de justice ou la
cathédrale Saint-Antoine
.
♦ A deux pas de l'embarcadère, le
marché Escale
est surtout fréquenté par les autochtones.
♦ Au sud de la cité, le
marché Saint-Maur-des-Fossés
, qui doit son nom au jumelage de
Ziguinchor
avec la ville de la banlieue parisienne, a récemment brûlé. Les commerçants ont dressé leurs échoppes autour de ses décombres; le lieu demeure amusant à fréquenter. On y trouve notamment de jolis objets en terre cuite.
Le Cap-Skirring et l'arrière-pays
A l'origine, le
Cap-Skirring
était peuplé de pêcheurs. Ils sont toujours là, avec leurs pirogues étroites, leurs filets, leurs gris-gris et leur bonne humeur. Le soir, ils mettent leurs poissons à sécher au bout de la plage. Oubliant son succès international, ses chambres climatisées, ses restaurants élégants, le
Cap-Skirring
retrouve alors ses accents d'hier.
Ombragée de cocotiers » et de palmiers, la plage de
Cap-Skirring
s'incurve doucement face à l'océan bleu et poissonneux. Cinq kilomètres sable fin et chaud,une eau à température idéale, et toujours un hamac à portée de corps. Beaucoup la considèrent comme la plus belle de toutes les plages du pays. Rien n'y a été laissé au hasard. La station répond à des schémas directeurs d'aménagement du sol, établis à la demande du gouvernement. Elle s'intègre parfaitement à un environnement privilégié.
L'arrière-pays a conservé toute son authenticité sous ses palmiers à huile, ses fromagers géants, ses multiples bambous, ses sapotilliers aux fruits délicats.
►
Djembering
A 6 km au nord de
Cap-Skirring
. Ce village de pêcheurs reste fidèle aux rites d'initiation, au pilage du riz, aux ♫ sons des tam-tams. Ses dunes plantées de gigantesques fromagers descendent doucement à une plage.
►
Oussouye
A la fois préfecture et siège d'une cheffehe religieuse, ce nœud routier est aussi le centre de nombreuses fêtes diolas; elles se déroulent notamment après les récoltes et avant la rentrée scolaire. Sport national, la lutte lui vaut des compétitions célèbres dans toute la région; les plus courues se déroulent en décembre. Le village possède de bons artisans vanniers et potiers; ces derniers travaillent, avec une rare dextérité, une argile de leur composition : il est à base de vase, extraite des marigots et mêlée à des coquillages broyés, qui lui donnent une certaine consistance.
►
Mlomp
A 10 km au nord de
Oussouye
, c'est la patrie des cases à étages :
les vastes maisons en terre et paille mêlées (le
banco
), avec une armature en bois de palétuvier. On ne les voit qu'ici.
Au milieu de ses fromagers, bananiers et pommiers de
Caylor
,
Mlomp
est très visité.
►
Enampore
et
Séléki
Deux villages séparés par 3 km, mais réunis par leurs cases à impluvium.
autre habitat particulier à la
Casamance
. Il s'agit de grands bâtiments ronds à double toit de chaume; l'un d'eux, en forme d'entonnoir, conduit l'eau de pluie à un bassin placé au centre de la case.
A l'origine, chaque case à impluvium abritait de trois à quatre couples, plus le bétail, et, parfois, des abeilles; leurs essaims, dit-on, servaient autrefois à chasser les envahisseurs.
Aujourd'hui, des puits permettent un approvisionnement en eau plus régulier et plus sain que l'entonnoir des toitures. de la sève des
rôniers
, ( palmiers) fermentée, elle devient le
vin de palme
.
Tambacounda
Capitale du Sénégal oriental,Tambacounda fait se croiser de larges avenues goudronnées et des ruelles sablonneuses,les unes et les autres résolument commerçantes.
Elle annonce 25000 habitants, et, comme toutes les agglomérations sénégalaises, mêle de nombreuses ethnies, des
Diolas
aux
Mandingues
, des
Peuls
aux
Wolofs
, des
Sarakholés
aux
Bassaris
, qui vivent de l'élevage, de l'agriculture et de l'artisanat.
Les bazars débordent de bassines et de cuvettes multicolores, de peignes et de broches en plastique, de pâtes dentifrices et de barils de lessive.
Mako
et
Kédougou
►
Mako
. Ce village offre de jolis points de vue sur le fleuve Gambie, où des
lavandières
plongent leur linge multicolore. On y croise parfois des
orpailleurs
. Ils annoncent ceux, plus nombreux, qui occupent les rives de la
rivière Falémé
, aux confins du
Mali
. Dès la fin du XV
ème
siècle, les Portugais connaissaient cette route de l'or.
►Vient ensuite
Kédougou
, qui compte environ 6000 habitants ,blotti au creux des collines. Au bout de la route qui prend naissance à Dakar, cette préfecture de la
Falémé
est connue pour les carrières de
marbre d' Ibel
, situées à une douzaine de kilomètres de la ville. Pour l'importance de son marché aussi, qui propose de nombreux produits agricoles en provenance de Guinée, à côté du mil, du coton et de l'arachide sénégalais.
On y voit encore des cases traditionnelles, dont les murs sont composés de blocs de latérite superposés. D'autres font appel au marbre d'
Ibel
, rosé ou vert, pour embellir leur façade.
Salemata
et
Ebarak
Leurs villages de petites cases rondes entourent notamment
Salemata
et
Ebarak
; le plus connu, est bâti contre une falaise et entouré de champs de mil et de pois de terre, mais aussi de bananiers, orangers, goyaviers, manguiers, citronniers.
les
Bassaris
demeurent fidèles aux coutumes de leurs lointains ancêtres. Ils pratiquent la culture et la cueillette, mais ce sont d'abord des chasseurs et des pêcheurs redoutables.
Au XIX
ieme
siècle, ils ont fuis devant les
Peuls
, qui voulaient les
islamiser
, pour s'installer dans des collines escarpées, souvent, elles ne sont accessibles qu'à pied.
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